[...] la 157e division se met en place. Cette grande unité est affectée à la réduction des maquis. [...] Est-elle de « montagne », de « réserve » ou de « sécurité » ? Les historiens en débattent. De « montagne » signifie troupe d'élite [...]. De « réserve » atténue quelque peu, sans signifier pour autant deuxième ordre (« sécurité »).
Pierre Montagnon, Les maquis de la Libération, p. 118.
En fait, le débat est clos depuis longtemps : la 157e division de réserve (157. Reserve-Division) de la Wehrmacht était une unité d'instruction et d'occupation qui, issue de l'armée de remplacement en 1942, fut versée dans l'armée de campagne fin juillet 1944.
Dans « Wehrmacht, Waffen-SS et Sipo-SD : la répression allemande en France 1943-1944 », Peter Lieb (Department of War Studies,
The Royal Military Academy Sandhurst - RMAS, UK), écrit :
L’expérience vécue de la guerre contre les partisans a également joué un rôle considérable
dans la radicalisation des unités de la Wehrmacht, même lorsqu’elles étaient initialement dans
une disposition d’esprit tout à fait opposée, comme le montre le cas de la 157e division de
réserve. Cette division d’instruction, stationnée dans le Jura et dans les Alpes, a été la seule à
être employée contre la Résistance pendant presque une année. [...] le commandant de la division, le général Pflaum, s’est plaint des mesures brutales appliquées
par la Sipo-SD (la police de sécurité allemande) lors de la grande opération anti-partisans, dénommée Frühling, dans le Jura
en avril 1944. Selon lui, ses soldats auraient trouvé ces méthodes antipathiques, car elles
auraient frappé trop souvent des innocents. Quelques mois plus tard, cette division participait
à l’opération dans le Vercors – une opération accompagnée d’innombrables représailles
sanglantes. Son cas reste cependant singulier : la 157e division de réserve n’a pas participé aux
plus grands massacres commis en France. De plus, cette division était plus ou moins contrôlée
par la Sipo-SD pendant ses actions contre les maquis. Son comportement a été meilleur que la
réputation qui est la sienne aujourd’hui.
D'après le dictionnaire militaire allemand en dix-huit volumes Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939 - 1945 de Georg Tessin, une recherche de l'historien Alain Chazette (transmise à titre amical) et le rapport du général Pflaum en 1950 (US NARA, FMS, A-946), en mars 1944, la 157. Reserve-Division de la Wehrmacht (LXIV. Reserve-Korps, Heeresgruppe D, Westalpen), sous le commandement du général Karl Pflaum, comprenait :
Dépourvue d'unités de reconnaissance et de transmissions (en sus des compagnies régimentaires), de moyens divisionnaires antiaériens et antichars, faiblement dotée d'artillerie de campagne, la 157e division de réserve n'était pas opérationnelle contre les Alliés ; elle avait simplement pour mission de compléter l'instruction des recrues avec des cadres en convalescence et d'assurer la sécurité dans la région frontalière des Alpes, vaste étendue où elle n'était renforcée que par deux bataillons de sécurité à trois compagnies : le Sicherungs-Bataillon 685 à Grenoble et le II./Sicherungs-Regiment 194 à Digne, et par un bataillon de l'Est à quatre compagnies : l'Ost-Bataillon 406 à Saint-Jean-de-Maurienne afin de garder la route de l'Italie.
La 157. Reserve-Division, organisée en 1942, dérivait de la Division Nr. 157 créée en 1939 à Munich et incomparablement plus étoffée quoique composée de troupes de remplacement (Ersatztruppen) *1. En effet, en 1942, à cause du manque de personnel, le commandement allemand décida de dédoubler les grandes unités de l'armée de remplacement : tandis que les structures de recrutement et d'instruction de base demeurèrent en Allemagne, des formations allégées furent envoyées dans les pays occupés, particulièrement à l'Ouest, pour y assumer des tâches à la fois d'entraînement et d'occupation. Ces divisions, dites de réserve, furent progressivement intégrées à l'armée de campagne au cours de l'année 1944 (pour la 157e, mise à la disposition de la 19e armée en avril 1944 : z. Vfg. 19. Armee, Heeresgruppe G, Westalpen, et intégration à l'armée Ligurie le 27 juillet 1944 : LXXV. Armee Ligurien, Heeresgruppe C, Westalpen).
Déployée dans le Jura, puis dans les Alpes en septembre 1943 après la capitulation italienne, la 157e division de réserve comprit, jusqu'en janvier 1944, un troisième régiment d'infanterie (Reserve-Grenadier-Regiment 7 : Btl. 19, 61, 62) qui fut transféré, à ce moment, à la 276. Infanterie-Division. Du début février à la fin septembre 1944, la 157. Reserve-Division lutta principalement contre les maquis de l'Ain (opération Korporal du 5 au 13 février 1944, opération Frühling du 7 au 18 avril 1944, opération Treffenfeld du 11 au 21 juillet 1944), des Glières (opération Hoch-Savoyen du 18 au 31 mars 1944), du Vercors (opération Bettina fin juillet 1944) et de l'Oisans (opération Hochsommer en août 1944), puis contre les troupes régulières américaines et françaises. Le 1er octobre 1944, pour tenir les cols alpins, fut formée la 157. Gebirgs-Division, division de montagne, à partir notamment des bataillons du Reserve-Gebirgsjäger-Regiment 1 : les Btl. I./98, II./98, 99 constituèrent le Gebirgsjäger-Regiment 297 ; le Btl. 100, avec le Btl. Heine et le Hochgebirgsjäger-Btl. 3 (chasseurs de haute montagne), constitua le Gebirgsjäger-Regiment 296 *2. En mars 1945, la 157. Gebirgs-Division, relevée sur les Alpes par la 5. Gebirgs-Division, devint la 8. Gebirgs-Division *3 qui combattit en Italie du Nord au sein du XIV. Panzer-Korps. D’abord en réserve, elle fut ensuite placée en première ligne au sud de Bologne, où, à la mi-avril 1945, elle fut balayée et, en grande partie, capturée par les Alliés ; seuls quelques éléments parvinrent à franchir le Pô et à établir un front entre le lac de Garde et le mont Pasubio, mais, à la fin du mois, ils durent se rendre et furent faits prisonniers par les Américains.
Les Reserve-Gebirgsjäger-Btl. I./98, II./98, 99 et 100 (mis en oeuvre aux Glières) dérivaient d'unités de remplacement (Gebirgsjäger-Ersatz-Btl. I./98, II./98, 99 et 100) pour la 1. Gebirgs-Division, la meilleure division de montagne de l'armée allemande, qui réunit les régiments 98, 99 et 100 jusqu'en 1940 où ce dernier entra dans la composition de la 5. Gebirgs-Division. Il ne faut toutefois pas confondre ces bataillons de réserve (entraînement et occupation) et les régiments d'élite de la 1. Gebirgs-Division.
Chacun de ces bataillons comprenait deux ou trois compagnies d'assaut (chacune divisée en trois ou quatre sections de combat dotées de fusils-mitrailleurs leMG 34 ou 42 et italiens ainsi que de mortiers légers de 50 mm leGrW 36) et deux compagnies d'appui (une légère de mitrailleuses sMG 34 ou sMG 42 et polonaises ; une lourde avec des mortiers moyens de 80 mm GrW 34 et italiens ainsi que des canons d'infanterie de montagne de 75 mm leGebIG 18)
*4. (Voir les principales caractéristiques des armes.)
Res.Geb.Jäg.Btl. I./98 | Identification postale | Armement |
Stab (état-major) | 14593 A | |
1. Kompanie | 14593 B | 3 sections de combat à 3 groupes d'assaut (chacune 3 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) |
2. Kompanie | 14593 C | 3 sections de combat à 3 groupes d'assaut (chacune 3 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) |
3. Kompanie | 14593 D | 3 sections de combat à 3 groupes d'assaut (chacune 3 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) |
4. Kompanie | 14593 E | Une douzaine de mitrailleuses allemandes et polonaises |
5. Kompanie | 14593 E | 5 mortiers moyens (4 allemands, 1 italien) et 2 canons d'infanterie de montagne |
Res.Geb.Jäg.Btl. II./98 | Identification postale | Armement |
Stab (état-major) | 19213 A | |
7. Kompanie | 19213 B | 4 sections de combat à 4 groupes d'assaut (chacune 4 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) |
8. Kompanie | 19213 C | 4 sections de combat à 4 groupes d'assaut (chacune 4 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) |
9. Kompanie | 19213 D | Une douzaine de mitrailleuses allemandes et polonaises |
10. Kompanie | 19213 E | 5 mortiers moyens (4 allemands, 1 italien) et 2 canons d'infanterie de montagne |
Res.Geb.Jäg.Btl. 99 | Identification postale | Armement |
Stab (état-major) | 09346 A | |
1. Kompanie | 09346 B | 4 sections de combat à 3 groupes d'assaut (chacune 3 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) |
2. Kompanie | 09346 C | 4 sections de combat à 3 groupes d'assaut (chacune 3 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) |
4. Kompanie | 09346 D | Une douzaine de mitrailleuses allemandes et polonaises |
5. Kompanie | 09346 E | 5 mortiers moyens (4 allemands, 1 italien) et 2 canons d'infanterie de montagne |
Res.Geb.Jäg.Btl. 100 | Identification postale | Armement | ||
Stab (état-major) | 07552 A | |||
2. Kompanie | 07552 B | 3 sections de combat à 4 groupes d'assaut (chacune 4 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) | ||
3. Kompanie | 07552 C | 3 sections de combat à 4 groupes d'assaut (chacune 4 fusils-mitrailleurs et 1 mortier léger) | ||
4. Kompanie | 07552 D | Une douzaine de mitrailleuses allemandes et polonaises | ||
5. Kompanie | 07552 E | 6 mortiers moyens (4 allemands, 2 italiens) et 2 canons d'infanterie de montagne |
68 fusils-mitrailleurs allemands (pour tout le régiment) | 65 F.-M. italiens de prise (pour tout le régiment) |
Chaque section de combat était composée de quatre ou cinq groupes d'une dizaine d'hommes : trois ou quatre d'assaut articulés autour d'un fusil-mitrailleur leMG 34 ou 42 et un de commandement et d'appui avec un mortier léger de 50 mm leGrW 36.
UN GROUPE DE COMMANDEMENT ET D'APPUI : | ||||
Un officier chef de section (un pistolet) ![]() |
Un sous-officier adjoint (un pistolet-mitrailleur) ![]() |
Trois agents de liaison (trois fusils) ![]() ![]() ![]() |
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Un infirmier (un pistolet) ![]() |
Un agent ravitailleur (un fusil) ![]() |
Un cheval et une charrette de transport ![]() |
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Un caporal chef de pièce (un fusil) ![]() |
Deux servants de pièce (deux pistolets) ![]() ![]() |
Un mortier léger de 50 mm ![]() |
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TROIS OU QUATRE GROUPES D'ASSAUT : | ||||
Un sous-officier chef de groupe (un pistolet-mitrailleur) ![]() |
||||
Un caporal et cinq fusiliers-grenadiers (six fusils) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Deux servants de pièce (deux pistolets) ![]() ![]() | Un fusil-mitrailleur ![]() |
Un agent ravitailleur (un fusil) ![]() |
Un mulet ravitailleur ![]() |
Le groupe d'artillerie de montagne de réserve Res.Geb.Art.Abt. 79, stationné à Albertville et également mis en oeuvre aux Glières, rassemblait trois batteries : deux à six canons de montagne de 75 mm (deux GebG 36 et quatre GebK 15 Skoda) et une à quatre canons GebK 15.
Eléments | 157. Reserve-Division (février - septembre 1944) | 157. Gebirgs-Division (octobre 1944 - mars 1945) | Effectifs théoriques Gebirgs-Division type 1944 = 13950 |
groupe de reconnaissance | aucun | Aufklärung-Abteilung 1057 (mars 1945) | 650 hommes |
régiment d'infanterie 1 | Reserve-Grenadier-Regiment 157 (3 bataillons) | Gebirgsjäger-Regiment 296 (3 bataillons) | 3060 hommes |
régiment d'infanterie 2 | Reserve-Gebirgsjäger-Regiment 1 (4 bataillons) | Gebirgsjäger-Regiment 297 (3 bataillons) | 3060 hommes |
régiment d'artillerie | Reserve-Artillerie-Regiment 7 (2 groupes) | Gebirgs-Artillerie-Regiment 1057 (4 groupes) | 2230 hommes |
groupe antichar | aucun | Panzerjäger-Abteilung 1057 | 500 hommes |
bataillon du génie | Reserve-Pionier-Bataillon 7 | Gebirgs-Pionier-Bataillon 1057 | 900 hommes |
bataillon de remplacement | aucun | Feldersatz-Bataillon 1057 | 900 hommes |
groupe de transmissions | aucun | Gebirgs-Divisions-Nachrichten-Abteilung 1057 | 450 hommes |
services divisionnaires | Reserve-Divisions-Nachschubtruppen 1057 | Gebirgs-Divisions-Nachschubtruppen 1057 | 2200 hommes |
(Traduction par Alain Cerri d'un texte tiré du Handbook on German Military Forces.)
Flankenangriff ou attaque du flanc. Pour les Allemands, c'est
l'attaque la plus efficace. Lancée à partir de la marche d'approche ou de
marches de flanc (parfois au cours d'un mouvement tournant), elle tente de
surprendre l'ennemi et de ne pas lui laisser le temps de réagir. Comme elle
exige rapidité et dissimulation, l'attaque du flanc a davantage de chances de
succès quand elle est déclenchée à distance ; les mouvements de troupes
commandés par la manoeuvre ne peuvent être exécutés à proximité de l'ennemi que
de nuit ou sur un terrain exceptionnellement propice. Les deux flancs sont
attaqués uniquement lorsque les Allemands estiment leurs forces nettement
supérieures.
Umfassungsangriff ou manoeuvre
d'enveloppement. Il s'agit de la combinaison, très appréciée par les
Allemands, d'une attaque du flanc et d'une attaque frontale simultanée afin de
fixer les forces adverses. Elle peut être dirigée contre l'un ou contre les deux
flancs ennemis, mais plus l'enveloppement progresse, plus s'accroît le risque
d'être enveloppé soi-même. C'est pourquoi les Allemands insistent sur la
nécessité de prévoir de fortes réserves et une solide organisation des forces en
profondeur.
Einkreisung ou encerclement. Les Allemands
pensent que c'est une forme d'attaque particulièrement décisive, mais
habituellement plus ardue à réaliser que l'attaque du flanc ou la manoeuvre
d'enveloppement. Dans l'encerclement, l'ennemi n'est pas du tout attaqué de
front ou ne l'est que par de faibles forces tandis que le gros le tourne
complètement avec l'intention de le manoeuvrer sur sa position, ce qui requiert
une extrême mobilité et une grande capacité de
mystification.
Frontalangriff ou attaque frontale. Les
Allemands la considèrent comme la plus difficile à mener à bien. En effet, elle
frappe l'ennemi là où il est le plus fort et réclame, par conséquent, une nette
supériorité en hommes et en matériel. Ainsi l'attaque frontale ne doit être
effectuée qu'en un point où l'infanterie peut percer la masse adverse sur un
terrain favorable. Le front de l'attaque doit être plus large que la zone
choisie pour la pénétration (Schwerpunkt) en vue d'immobiliser l'ennemi
sur les flancs de la brèche. Des réserves suffisantes doivent être prêtes à
affronter celles que celui-ci peut employer.
Flugelangriff ou
attaque de l'aile. Une attaque dirigée contre l'une ou contre les deux ailes
de l'ennemi a, selon les Allemands, de meilleures chances de réussir qu'une
attaque frontale au centre, dans la mesure où seule une partie des armes
adverses fait face et seul un flanc des forces attaquantes est exposé au feu.
Repousser une aile peut donner l'occasion de lancer une attaque de flanc ou une
manoeuvre d'enveloppement simple ou double.
L'armée de remplacement (Ersatzheer) fut, dès 1939, chargée du recrutement et de la formation du personnel militaire (y compris les sous-officiers et les officiers), puis de sa répartition au sein de l'armée de campagne ainsi que de l'organisation de nouvelles unités et de la reconstitution des unités anéanties. Dans ce but, elle constitua un certain nombre de divisions de remplacement dans chaque région militaire (Wehrkreis). Ses effectifs passèrent d'environ un million d'hommes au début de la guerre à plus de deux millions et demi fin 1944.
A l'origine, un bataillon de remplacement fut affecté à chaque régiment de campagne. Ce bataillon était composé de compagnies d'incorporation, d'instruction, de convalescence et de transfert. Le commandement du régiment de remplacement disposait en outre de trois à cinq compagnies particulières pour former les spécialistes. De plus, il existait aussi des unités d'instruction plus poussée (Ausbildung).
En octobre 1942, chaque division de remplacement fut dédoublée en une unité de remplacement proprement dite (Ersatz), chargée du recrutement et de l'instruction élémentaire en Allemagne, et une unité dite de réserve, chargée de l'instruction complémentaire et de l'entraînement en territoire occupé, ce qui permettait à la fois d'exercer les recrues en situation (contre les partisans) et de libérer des troupes déjà expérimentées pour le front.
Comme la période initiale se réduisait au strict minimum, chaque division de campagne comprenait un bataillon de remplacement de campagne (Feldersatz-Bataillon) afin de parfaire la formation. Généralement, une recrue destinée à l'infanterie effectuait en principe deux mois de classes en Allemagne, puis au moins deux mois d'entraînement en territoire occupé ou à l'arrière du front et encore deux mois de perfectionnement dans le cadre de son unité de campagne.
En bref, ce système de remplacement fonctionna remarquablement bien jusqu'en 1944 où les divisions de réserve furent intégrées à l'armée de campagne.
Un bataillon de chasseurs de montagne type 1944 comprenait, en principe, trois compagnies d'assaut (chacune dotée de douze fusils-mitrailleurs leMG 42 et de deux mortiers moyens de 80 mm courts kzGrW 42) et une compagnie d'appui avec douze mitrailleuses sMG 42 et quatre mortiers lourds de 120 mm.
Source : Musée de la Résistance en ligne, document Peter Lieb, droits réservés à l'auteur non identifié.
17 novembre 1890 | naissance à Passau (Bavière) |
23 juillet 1910 | élève officier au 8e régiment (bavarois) d'infanterie |
28 octobre 1912 | Leutnant (sous-lieutenant) ![]() |
16 mars 1916 | Oberleutnant (lieutenant) ![]() |
22 septembre 1921 | Hauptmann (capitaine) ![]() |
1928 - 1929 | études de psychologie à l'université de Berlin |
1er octobre 1930 | officier d'état-major |
1er juin 1932 | Major (chef de bataillon) ![]() |
1er mars 1935 | Oberstleutnant (lieutenant-colonel) ![]() |
1er octobre 1937 | Oberst (colonel) ![]() |
1937 - 1939 | chef du Centre de tests psychologiques de Munich |
1939 - 1941 | commandant le 19e régiment d'infanterie en Pologne, en France, puis en Russie |
1er octobre 1941 | Generalmajor (général de brigade) ![]() |
9 octobre 1941 | commandant la 258. Infanterie-Division sur le front de l'Est |
20 septembre 1942 | commandant la 157. Reserve-Division |
1er octobre 1943 | Generalleutnant (général de division) ![]() |
31 août 1944 | passation du commandement de la 157. Res.Div. au Generalmajor Paul Schricker pour raisons de santé |
Février 1947 | arrestation par les Américains et emprisonnement par les Français |
25 décembre 1951 | libération |
19 décembre 1957 | décès en Allemagne (voir la notice nécrologique dans le journal Passauer Neue Presse du 19/12/1957) |
principales décorations | Eisernes Kreuz 1. Klasse (croix de fer de 1ère classe) en 1914 et Deutsches Kreuz in Gold (croix allemande en or) en 1942 |