Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu'à ce qu'elle étouffe. Elle n'étouffera pas sans t'avoir piqué. C'est peu de chose, dis-tu. Oui, c'est peu de chose. Mais, si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'abeilles.
Jean Paulhan, Cahiers de la Libération, no 3, février 1944.
A fighter with a bee in his breeches is evidently not at his best.
Anonymous.
Il n'est pas de salut sans une part de sacrifice, ni de liberté nationale qui puisse être pleine si on n'a travaillé à la conquérir soi-même.
Marc Bloch, grand historien et patriote, croix de guerre 1914 - 1918, résistant, torturé et fusillé par les Allemands en 1944, L'étrange défaite.
La Résistance n'a rien à gagner à prétendre imposer ce qui peut apparaître comme une légende et risque simplement, par son outrance, de minimiser la valeur du sacrifice réellement consenti par tous ceux qui ont laissé leur vie dans les combats.
Henri Noguères, Histoire de la Résistance en France.
La Résistance n'est pas seulement un épisode de l'histoire de France, mais avant tout un récit sacré, simplifié, enjolivé - un mythe fondateur et indispensable - à partir duquel a pu se reconstruire l'identité nationale après la tourmente des années 1940 - 1945.
Eric Conan, Esprit.
[La Résistance, c’est] l’action clandestine menée, au nom de la liberté de la nation et de la dignité de la personne humaine, par des volontaires s’organisant pour lutter contre la domination (et le plus souvent l’occupation) de leur pays par un régime nazi ou fasciste, ou satellite ou allié.
François Bédarida, Vingtième siècle.
En 1944, en incluant les prisonniers de guerre et les requis du S.T.O., plus de quatre millions de Français travaillent directement pour
(les Allemands), soit 37% de la population masculine française entre seize et soixante ans. Encore ne tient-on pas compte de toute la main-d'oeuvre qui, en amont dans l'économie française, contribue indirectement à l'effort de guerre allemand. Cet apport massif, obtenu par la contrainte et l'intimidation, facilité par un intérêt évident des Français à se nourrir, l'action courageuse des résistants ne pouvait pas le contrebalancer objectivement, même s'ils apportaient une contribution notable sur le plan du renseignement, de l'action symbolique, du combat politique, de la lutte armée, en particulier dans les derniers temps.Philippe Burrin, La France à l'heure allemande, 1940 - 1944.
Par leur action, quoique marginale, de guérilla, les maquisards entravèrent la défense, puis la retraite des Allemands et facilitèrent la progression des Alliés, contribuant ainsi à la libération du pays. Sur le plan psychologique et politique, ils montrèrent au monde que tous les Français ne s'étaient pas résignés.
[Avertissement Alain Cerri. Entre les deux visions extrêmes, celle de la France, nation de résistants et celle de la France, nation de collaborateurs, la vérité historique, certainement plus complexe et nuancée, s'avère difficile à établir. En France, l'occupation allemande était axée sur l'exploitation économique et les Allemands permirent le maintien d'un gouvernement fantoche obnubilé par l'idée d'une « révolution nationale » (la France de Vichy fut l'unique pays européen envahi où quatre-vingt-dix pour cent des juifs raflés et déportés le furent par les seuls nationaux). Ainsi, par rapport aux autres peuples des pays occupés, les Français furent parmi les moins nombreux à s'engager activement aussi bien dans la Résistance que dans la Collaboration et s'accommodèrent davantage à l'occupant. Toutefois, dans l'ensemble, ils souhaitèrent toujours le départ des Allemands et, quoique demeurant attentistes dans leur majorité, ils se montrèrent, dans certaines régions à partir de 1943, largement favorables à la Résistance - même si beaucoup considéraient les maquisards comme des trublions (voir La France à l'heure allemande, Philippe Burrin, Seuil, 1995 et Clermont-Ferrand à l'heure allemande, John F. Sweets, Plon, 1996).]
[Foreword Alain Cerri. Between the two extreme visions of France : as a nation of partisans or as a nation of collaborators, the historical truth is more complex and difficult to establish. The German occupation in France was focused on economic exploitation and the Germans allowed a French puppet government obsessed with the idea of a "national revolution" (Vichy France was the sole invaded country in Europe where Jews were rounded up and deported only by nationals at ninety per cent). So, compared to the rest of Europe under occupation, the French were less involved in either resisting or collaborating actively with the Germans and they did compromise more with the occupying power. In spite of this compromise, they always desired the departure of the Germans and, although most of them still believed in a wait-and-see policy, they appeared, in some regions from 1943, widely in favor of the Resistance - even if many viewed the maquisards as troublemakers (see France Under the Germans : Collaboration and Compromise, Philippe Burrin, The New Press, 1997 and Choices in Vichy France, John F. Sweets, Oxford University Press, 1986).]
La bataille des Glières (page principale).
La bataille des Glières (bibliographie commentée, liens et documents).
The Battle of Glières and the French Resistance.
Un Canadien dans le maquis de l'Ain - A Canadian Maquisard.
L'appel du 18 juin 1940. « La France entra dans l'épreuve sur une lancée qu'il était difficile de
corriger à court terme en dépit de la grande figure du général rebelle et du
sacrifice d'une minorité de Français » (Philippe Burrin).
Sang et lumière ou l'esprit de la Résistance (poèmes).
L'histoire vraie de Pearl Witherington, agent du S.O.E. en France.
Itinéraire de Madeleine Michelis dans la Résistance.
Lire dans les Cahiers de l'I.H.T.P., no
spécial, décembre 1997, « La Résistance et les Français, nouvelles approches »,
l'article de P. Laborie qui fournit les bases d'une ébauche de définition
de la Résistance, laquelle doit inclure : la conscience de résister par un
choix volontaire et une prise de risques personnels ; la volonté de nuire à
l'occupant et de s'organiser pour empêcher la réalisation de ses
objectifs ; un engagement dans l'action imposant des pratiques de
transgression.
Lire dans la revue Esprit, no 1, janvier
1994, « Que reste-t-il de la Résistance ? », notamment les articles
suivants :
page 19, « L'historisation de la Résistance » par J.-P. Azéma et F. Bédarida (« La production historique concernant la Résistance a longtemps été une hybridation entre la science et le mythe. » [...]) ;
N.B.
En France, la recherche historique sur les « années noires » est toujours sous le contrôle étroit de l'Etat. De 1950 à 1980, le Comité d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale était rattaché aux services du Premier ministre et, après l'ouverture très partielle en 1979 (élargie par la loi de juillet 2008) des archives publiques concernant la période postérieure au 10 juillet 1940, l'Institut d'histoire du temps présent, qui a succédé au Comité, dépend du Centre national de la recherche scientifique. Ainsi, les nouvelles perspectives proviennent souvent de chercheurs à l'étranger (Jäckel, Paxton, etc.) ou hors du sérail des historiens patentés (par ex. Chauvy...). Le 15 novembre 2020, au grand dam et à la grande colère des historiens, une instruction générale interministérielle exige que tout document portant un tampon « secret », postérieur à mars 1934, doit faire l'objet d'une demande de déclassification auprès des services émetteurs, ce qui, si celle-ci est satisfaite par ces derniers, peut prendre plusieurs mois !page 36, « Historiens sous haute surveillance » par P. Laborie (« La Résistance est un champ d'étude historique où les relations entre chercheurs et témoins demeurent extrêmement délicates. » [...] - p. 47 : « [...] le rôle de l'historien n'est pas seulement de distinguer la mémoire de l'histoire, de séparer le vrai du faux, mais de faire de cette mémoire un objet d'histoire, de s'interroger sur l'usage éventuel du faux comme vrai et sur le sens que les acteurs veulent ainsi donner à leur passé [...], de poser à ce passé toutes les questions du présent. » [...]) ;
page 50, « Qu'est-ce que résister ? » par J. Semelin (« La Résistance est une notion difficile à cerner. » [...] - p. 62 : « [...] résister, c'est tout à la fois conserver et rompre [...] Le risque est grand de glorifier une résistance qui [...] ne fut en mesure que de perturber l'ordre de l'ennemi. Sans un soutien militaire de l'extérieur très conséquent [...], la Résistance intérieure n'eut guère les moyens de chasser l'envahisseur. [...] Henri Rousso propose la notion de résistancialisme [...] comme l'assimilation de la Résistance à l'ensemble de la nation, qui permit [...] de minorer [...] les réalités dérangeantes de la participation française à la Collaboration et au génocide. Il y a au moins trois manières de mythifier l'histoire d'une résistance : cultiver le culte de l'homme providentiel [...], magnifier les faits d'armes [...], sacraliser les victimes [...] A l'historien de [...] construire une histoire de la Résistance qui [...] soit ouverte à la formulation de nouvelles questions. » [...]).
Lire Guerre et Paix sous l'Occupation de
Tzvetan Todorov et Annick Jacquet (Arléa, 1996) : « Les témoins de
l'Occupation la racontent ici telle qu'ils l'ont vécue. Les événements
politiques et militaires [...] se mêlent à ceux qui forment le tissu de la vie
quotidienne [...] Non l'un ou l'autre - les exploits héroïques ou les gestes
triviaux - mais l'interpénétration et la continuité des deux. »
Traduction en français (Alain Cerri).
"The Famous British Agent's Dramatic Account of his work in the French Resistance" (Rupert Hart - Davis, London, 1970) + notes Alain Cerri : A.C.
p. 134 : I knew that too many good Frenchmen were tortured and executed after being denounced by political rivals for their own ends.
p. 138 : We were all in the same war but little jealousies persisted all the time.
p. 146 : Buckmaster (chief of the French Section of the Special
Operations Executive in England, A.C.) explained that a joint
British-French-American mission was to operate in certain parts of France to
organise the Maquis, and that I have been chosen to lead it. He told me he
wanted me and Cantinier (Jean Rosenthal, the French officer, A.C.) to fly
to France [...] and make a fourteen-day reconnaissance of the départements of
the Jura, Ain, Isère, Savoie and Haute-Savoie.
"We want to know how many men
are under arms, how well trained they are, what targets are available for
sabotage, what stores are needed, what security is like.This is an important
area and, when we invade Europe, your groups will have a major job to do to
disrupt communications and delay German troop movements. But we won't build up
the area until we know that the morale is right and there are sufficient men to
take it on."
p. 150 : Selected camps were seen, men paraded and hidden arms produced.
What saddened me most was the low morale of the men who had been hiding for
months in the Maquis camps. They were depressed, lacked arms, food and
equipment. Warm clothing was at a premium. They were away from their wives and
girl friends, and hunted by the Milice. But morale was the main thing. If the
desire to fight was not there, then there would be no point in supplying them
with weapons.
The Haute-Savoie and Savoie contain some of the most
magnificent country in the world [...], but highly dangerous for guerrilla
warfare.
p. 151 : In the mountains, it was easy to hide men but there were few escape routes.I saw it would be impossible for a group, with both exits blocked by fighting troops, to have sufficient manoeuvrability to fight its way out.
p. 156 : In the Ain, the Maquis groups were trained in the use of automatic weapons, sabotage and guerrilla fighting. "Mobility is your strength", Romans-Petit (French commander of the Armée secrète in the Ain, A.C.) and I told them, again and again and again. They were taught that their camps were not forts to be defended to the last man. If attacked, they had to slip away into the forests [...]
p. 163 : In the Haute-Savoie, I met Tom Morel (French commander of the Maquis, A.C.) and Maurice Anjot (assistant to the French commander of the Armée secrète, A.C.) [...]
p. 168 : I greatly admired the Royal Air Force ; they always turned up when they said they would and flew through dreadful conditions of weather and enemy defences to bring us our necessities. Although I was dissatisfied with the numbers of drops made, the Maquis were delighted at receiving arms [...]
p. 209 : As it was, there were Communist, Armée secrète and other Maquis groups, all squabbling politically among themselves and not liaising as well as they should have done. Every camp I visited asked me about my political views and which party I supported for the rebuilding of France. I told them I had no political affiliation to any party, that I was a soldier, not a politician, and I asked them to forget their politics.
p. 210 : Some of the parachute drops in the Haute-Savoie had been on the
plateau of Glières, a high mountain plateau ideal for operations, but a death
trap for guerrilla warfare [...] It was to this area in January that Tom Morel,
Maurice Anjot (convinced by Cantinier, A.C.) decided to gather together
all the groups, set up a concentration of forces and use the plateau as a base
to attack the Germans and carry out sabotage. The inevitable happened, for the
groups ceased to be guerrilla fighters and became a static force
[...]
Firstly, the GMR (and the militiamen, A.C.) attacked [...] The
Maquis beat them off and word seeped out of France and Britain and America that
a great and glorious uprising had taken place in southeast France [...] The
news, which rapidly spread round France, brought more groups [...] The Germans,
not liking the world publicity [...], stepped in. They bombed the area and
strafed the camps with cannon fire [...]
The Germans split their attacking
parties into three Kampfgruppen and designated to each one specific
target. Reconnaissance was carried out by ski patrols dressed in white
camouflage smocks. The three groups were armed with automatic light weapons,
heavy machine-guns, 80 mm mortars and 75 mm guns firing explosive shells. One of
them made a frontal attack up to the main exit to the plateau, causing
casualties [...] It was glorious, bloody but not guerrilla warfare.
Traduction en français (Alain Cerri).
p. 134 : Je savais que de trop nombreux [patriotes] français étaient torturés et exécutés après avoir été dénoncés par des rivaux politiques.
p. 138 : Nous faisions la même guerre, mais de petites jalousies persistèrent jusqu'à la fin.
p. 146 : Buckmaster (chef de la section française du S.O.E., le service
britannique des opérations spéciales en Angleterre, A.C.) expliqua qu'une
mission anglo-franco-américaine allait opérer dans certaines régions de France
afin d'organiser les maquis, et que j'avais été choisi pour la diriger. Il me
dit que Cantinier (Jean Rosenthal, l'officier français, A.C.) et moi
devions faire une reconnaissance de quinze jours en France dans les départements
du Jura, de l'Ain, de l'Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie.
« Nous
voulons savoir combien d'hommes sont sous les armes, quel est le niveau de leur
entraînement, quelles sont les possibilités de sabotage, quels
approvisionnements sont nécessaires, quelles mesures de sécurité sont prises.
C'est un secteur important et, lorsque nous envahirons l'Europe, vos groupes
auront la mission primordiale de désorganiser les communications ennemies et de
retarder les mouvements des troupes allemandes. Mais nous ne soutiendrons ces
opérations que s'il y a suffisamment d'hommes déterminés pour les
entreprendre. »
p. 150 : Des camps triés sur le volet furent inspectés : on fit défiler
les hommes ; on sortit les armes des caches. Ce qui m'attrista le plus fut
de constater le mauvais moral de ces hommes qui se cachaient depuis des mois
dans le maquis. Ils étaient déprimés, manquaient d'armes, de nourriture et
d'équipement, surtout de vêtements chauds. Séparés de leur femme ou de leur
petite amie, ils étaient poursuivis par la Milice. Mais l'essentiel concernait
le moral. S'ils n'avaient pas la volonté de se battre, il n'y aurait aucune
raison de leur fournir des armes.
En Haute-Savoie et en Savoie, on peut
contempler des paysages parmi les plus beaux du monde, mais c'est une région
extrêmement dangereuse pour la guérilla.
p. 151 : Dans les montagnes, il est aisé de se dissimuler, mais il y a peu d'itinéraires de repli. Je remarquai qu'il serait impossible à un camp dont les issues étaient bloquées par des troupes combattantes d'avoir une marge de manoeuvre suffisante pour se dégager.
p. 156 : Dans l'Ain, les groupes de maquisards furent entraînés à l'emploi des armes automatiques, aux techniques du sabotage et à la tactique de la guérilla. « La mobilité est votre force », leur répétâmes sans cesse Romans-Petit (chef de l'Armée secrète dans l'Ain, A.C.) et moi. Nous leur enseignâmes que leur camp n'était pas un fort à défendre jusqu'au dernier homme. S'ils étaient attaqués, ils devaient s'éclipser dans les forêts.
p. 163 : En Haute-Savoie, je rencontrai Tom Morel (chef des maquis, A.C.) et Maurice Anjot (adjoint au chef de l'Armée secrète, A.C.).
p. 168 : J'admirais beaucoup [les pilotes] de la Royal Air Force ; ils se présentaient toujours à l'heure dite et, pour nous apporter ce dont nous avions besoin, volaient à travers les défenses ennemies dans d'épouvantables conditions atmosphériques. Bien que je fusse mécontent du nombre de parachutages, les maquisards étaient ravis de recevoir des armes.
p. 209 : Les choses étant ce qu'elles étaient, il y avait les communistes, [les gaullistes] et autres groupes qui ne cessaient de se quereller et n'assuraient pas leurs liaisons comme ils auraient dû. Dans chaque camp auquel je rendais visite, [les maquisards] m'interrogeaient sur mes opinions politiques et me demandaient quel parti je soutenais en vue de rebâtir la France. Je leur répondais que je n'étais affilié à aucun parti, que j'étais un soldat, non un homme politique, et je les exhortais à oublier leurs différends.
p. 210 : Des parachutages avaient été effectués en Haute-Savoie sur le
plateau des Glières, un haut plateau idéal pour ce genre d'opérations, mais
constituant un piège mortel pour la guérilla. C'est sur cette haute terre qu'en
janvier Tom Morel, Maurice Anjot (convaincus par Cantinier, A.C.)
décidèrent de rassembler tous les groupes, de concentrer leurs forces et
d'utiliser le plateau comme base d'attaques et de sabotages contre les
Allemands. L'inévitable se produisit alors : les groupes de guérilla
perdirent leur mobilité et devinrent une force statique.
Tout d'abord, les
GMR (et les miliciens, A.C.) attaquèrent. Les maquisards les repoussèrent
et la nouvelle transpira en France, en Grande-Bretagne et en Amérique qu'une
importante et glorieuse rébellion avait éclaté dans le Sud-Est de la France. La
rumeur s'étendit rapidement par la contrée, amena de nouveaux groupes. Les
Allemands, qui n'apprécièrent pas cette publicité mondiale, intervinrent. Ils
bombardèrent le plateau et pilonnèrent les positions.
Les Allemands
répartirent leurs forces d'assaut en trois groupes de combat et assignèrent à
chacun un objectif spécifique. Des patrouilles d'éclaireurs-skieurs en tenue
blanche de camouflage furent envoyées en reconnaissance. Les trois groupes
étaient dotés d'armes automatiques légères, de mitrailleuses lourdes, de
mortiers de 80 mm et de canons de 75 mm tirant des projectiles explosifs. L'un
d'eux lança une attaque frontale contre le principal accès du plateau
(Monthiévret - voir ci-dessous, A.C.), infligeant des pertes. Ce fut glorieux,
sanglant, mais ce ne fut pas de la guérilla.
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